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mercredi 2 juillet 2025 à 17h30

Le génocide à Gaza continue : ne fermons pas les yeux !

Youssef Elqedra, poète et chercheur en littérature arabe, lauréat du programme Pause qui met les universitaires en danger à l'abri, est arrivé à Marseille fin avril 2025. Il dit à Mediapart ce que la guerre génocidaire fait au langage et aux mots.


Marseille (Bouches-du-Rhône)

. « À quarante-deux ans, / on ne naît plus. / Les os sont usés, / le cœur comme un vase desséché par un long été. / Le vent qui passe dans ma tête / y laisse l'écho du chant d'une colombe / qui n'a pas trouvé son nid. / À quarante-deux ans, / je suis devenu léger comme l'ombre d'un garçon mort avant d'avoir retenu son nom. / Je marche sur un trottoir désert, / je compte les fissures comme on compte les épreuves. / Gaza, / Une éraflure dans le crâne […]. »


Youssef Elqadra a écrit ce poème début juin, à l'occasion de son anniversaire. À Marseille, sa nouvelle ville, son lieu provisoire, celui qu'habite son corps, en tout cas. Son âme, elle, est toujours à Gaza. Il a été évacué de l'enclave palestinienne fin avril et se trouve en résidence à l'université Aix-Marseille dans le cadre du programme Pause.

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Source : message reçu le 28 juin 16h