samedi 10 mai 2025 à 10h30
10 heures pour la Palestine : grande journée de solidarité
Nous vous attendons, nombreuses et nombreux pour la journée ou une partie de la journée !
Entrée libre mais participation (libre, également) vivement conseillée !
Tous les bénéfices de cette journée iront à Gaza, via la collecte organisée par l'UJFP : https://ujfp.org/nouvelle-collecte-de-lujfp/
Toute la journée : table "librairie" et stands d'organisations-soutiens
Attention : pas de paiements possibles par CB
Tous les détails (films, intervenants, restauration, etc.) sous le visuel
Protection du peuple palestinien, mais aussi de la planète : merci, si vous le pouvez, d'apporter vos couverts (nous avons des verres), si vous participez au repas !
Journée organisée par le groupe Comminges Palestine Solidarité (comm ingespal estine@p roton.me), avec le soutien des groupes locaux de CGT, FSU, Solidaires, LFI, PCF, Les Écologistes, REV, NPA, L'Après, UCL, URC, Attac, Amnesty International, Mouvement de la Paix, LDH, 4ACG, Soulèvements de la Terre, Collectif du 8 mars et UJFP.
🇵🇸- 10 h 30 : Accueil
🇵🇸- 11 h : "Jénine dans le viseur", film de Ehab Ghafri et débat : Cisjordanie, Camps de réfugiés, Résistances", animé par des membres de Comminges Palestine Solidarité.
"En 2002, Ehab Ghafri avait quatorze ans lors de l'invasion du camp de réfugiés de Jénine, situé au nord de la Cisjordanie. L'armée israélienne en avait pris le contrôle, jusqu'à raser au bulldozer l'un des quartiers du camp. Parmi ses souvenirs d'adolescence, Ehab Ghafri mentionne le fait d'avoir ramassé les restes de corps qui jonchaient les rues.
L'homme est aujourd'hui psychologue et il traite les traumatismes engendrés par l'occupation. Il est aussi artiste de rue, metteur en scène au théâtre et cinéaste.
Puisqu'il considère que la Palestine représentée par le cinéma palestinien de fiction est celle imaginée par les Occidentaux qui financent les productions, le réalisateur a préféré se tourner vers le documentaire.
Son film Jénine dans le viseur, présenté lors d'une tournée européenne de deux mois qui vient de s'achever, constitue son premier long métrage. Les bénéfices générés sont aujourd'hui reversés aux secouristes et aux travailleurs sociaux de Jénine pour permettre la réparation des ambulances criblées de balles, le financement de la crèche du camp ou la distribution de paniers aux réfugiés." Vivian Petit, https://www.chroniquepalestine.com/jenine-dan…
🇵🇸- 13 h : Pause déjeuner
Nous vous proposerons une restauration : Mezze libanais (houmous, fatouche, baba ghanouj, labneh), salades, pâtisseries orientales
Également : boissons (gobelets consignés sur place), thé à la menthe, café
Les bénéfices réalisés iront également à Gaza
🇵🇸- 14 h 30 : Conférence gesticulée (malgré l'arthrose !) : "Comment je suis devenu juif en l'an 2 000", par André Rosevègue
A l'heure des confusions volontairement entretenues entre l'identité juive et le soutien inconditionnel à l'État d'Israël, à l'heure où « les plus hautes autorités de l'État » continuent de considérer l'antisionisme comme « la forme moderne de l'antisémitisme », André Rosevègue déroule son parcours d'enfant né en 1945 de parents juifs d'origine polonaise et roumaine, jusqu'à sa décision en l'an 2000 : ne plus se considérer d'origine juive, mais juif.
André Rosevègue est l'un des porte parole de l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix- https://ujfp.org/), enseignant retraité, infatigable militant et depuis 20 ans inlassable meneur de débats. Vous pourrez le constater avec cette conférence gesticulée où il raconte son histoire avec son identité, et où il se fait conférencier passionnant, plein d'humour et d'auto-dérision.
Conférence (environ 1h) suivie d'un débat avec la salle.
🇵🇸- 16 h 15 : Émilie et Lana diront des poèmes du grand poète palestinien Mahmoud Darwich, sur un fond musical
🇵🇸- 17 h 15 : "La Palestine, le génocide et le droit international" par Émilio Dabed, suivie d'un échange
Emilio Dabed est un avocat palestino-chilien et docteur en sciences politiques (Sciences Po-Aix-en-Provence, France), spécialisé en droit constitutionnel, en droit international et en droits de l'homme.
Il est actuellement professeur adjoint à la Osgoode Hall Law School et, jusqu'en 2022, chercheur senior invité au Nathanson Center on Transnational Human Rights, Crime and Security, à l'Université York à Toronto.
Auparavant, il a été professeur invité en droit international à l'Université arabo-américaine de Palestine (2021-2023) et chercheur ainsi que professeur invité à la faculté de droit de l'Université nationale An-Najah, à Naplouse, en Palestine (2017-2018). En 2015-2016, il a été Palestine and Law Fellow et professeur assistant adjoint à la Columbia University Law School - Center for Palestine Studies à New York. Entre 2014 et 2015, il a dirigé le programme de droit international et des droits de l'homme à Al-Quds/Bard College, à Jérusalem, où il a enseigné de 2011 à 2015. Il a également enseigné à l'Université Diego Portales, à Santiago du Chili.
Ses recherches et publications récentes portent sur les relations entre le droit et les transformations politiques et sociales, la subjectivité et la formation des identités, en mettant particulièrement l'accent sur les pouvoirs disciplinaires du droit et le discours des droits (humains) dans la politique contemporaine.
🇵🇸- 18 h 30 : Génocide à Gaza
Témoignage de Khaled Benboutrif
C'est en janvier 2024 que le docteur Benboutrif, médecin généraliste à Toulouse, se rend pour la première fois à Gaza, après quatre mois de démarches administratives intenses. Il rejoint alors l'hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de l'enclave palestinienne, aux côtés de l'ONG PalMed. "Cet hôpital était le seul encore ouvert sur les 13 établissements hospitaliers de la bande de Gaza", explique-t-il. Entouré de camps de fortune regroupant des dizaines de milliers de réfugiés, cet établissement était débordé par l'afflux de blessés et les besoins sanitaires colossaux.
Lors de sa deuxième mission en juillet 2024, avec l'ONG Palestinian American Bridge, il intervient cette fois durant un mois dans le nord de la région, confronté à des conditions encore plus dégradées. "Nous étions constamment en mouvement pour apporter des soins au plus près des camps de réfugiés et des points de santé. Les besoins étaient immenses, qu'il s'agisse de médicaments, de nourriture ou même d'eau potable."
Avec plusieurs soignants, le Dr Khaled Benboutrif, a entamé une grève de la faim le 31 mars pour dénoncer le silence des autorités françaises.
🇵🇸Khaled essaie de retourner à Gaza (voir ici https://www.francebleu.fr/temoignage-un-medec…) s'il y réussit et ne peut pas être parmi nous ce samedi, nous remplacerions son témoignage par la projection d'un film :
🇵🇸"Gaza, génération génocidée", monté par Aymeric Caron, à partir des reportages, vidéos, interviews tournés par des reporters de Gaza.
Ce film comporte des images très difficiles. Nous faisons le choix de les montrer : des journalistes risquent leur vie, tous les jours, à Gaza (environ 200 d'entre eux y ont perdu la leur) afin que des images sortent de Gaza. Ils nous demandent de les relayer, afin que chacun.e ouvre les yeux sur ce génocide.
« Ce film est écrasant, effroyable… Voilà ce qu'est vraiment la supposée "guerre contre le Hamas". Cette réalité terrible doit être montrée crûment. Il est bon que ce film puisse être vu. On aimerait qu'il soit vu en Israël. »
Rony Brauman (Médecin, essayiste, ex-président de Médecins Sans Frontières)
Source : message reçu le 17 avril 16h