mercredi 19 février 2025 à 17h30
Solidarité Palestine : Stop Colonisation ! Rassemblement à St-Go
Extrait du témoignage de Rami Abou Jamous (article complet ici : https://orientxxi.info/dossiers-et-series/les…
"Je voudrais aussi vous parler du dernier échange de prisonniers. Les médias israéliens se sont dit choqués par leur état, certains allant jusqu'à les comparer aux survivants des camps de concentration. Des formules reprises sans distance par de nombreux médias occidentaux. Il est vrai que ces trois derniers prisonniers ne ressemblaient pas à ceux qui avaient été libérés auparavant, et qui apparaissaient en bonne forme. On voyait qu'ils étaient malades. Pourquoi étaient-ils dans cet état ? Parce qu'à l'endroit où ils étaient détenus, ils ont subi le blocus mis en œuvre par leur propre armée, comme les Palestiniens de Gaza. Quand il n'y a pas à manger, il n'y a pas à manger. Et leurs conditions de vie étaient peut-être plus dures parce qu'ils devaient vivre cachés.
Certes, leurs conditions de détention étaient dures. Mais eux n'ont pas été torturés, comme l'ont été les prisonniers palestiniens entre les mains d'Israël, et dont on parle beaucoup moins. Les médias se sont mobilisés pour décrire le retour des prisonniers israéliens dans leurs familles, beaucoup moins pour celui des Palestiniens qui ont passé des années dans les prisons israéliennes. Je peux parler de ceux que j'ai rencontrés à Gaza. Eux, personne ne songe à les comparer avec d'autres victimes. Mais moi, je peux vous dire que ces gens-là me faisaient penser aux images des otages ukrainiens libérés par les Russes. Ceux-là, on les avait beaucoup vus sur les écrans de télévision. Mais toujours pas les Palestiniens. Pourtant, comme les Ukrainiens, ces hommes sont très amaigris et portent des marques de torture sur les mains, les pieds et le dos. Beaucoup de prisonniers palestiniens libérés n'ont pas pu retrouver leurs familles, car elles avaient été décimées pendant cette guerre. L'un d'entre eux pensait au contraire que les siens avaient disparu, parce que les Israéliens lui avaient dit : « On a tué toute ta famille ». D'autres ne peuvent plus marcher. D'autres encore ressemblent à des squelettes."
Libérez Georges !
Après 40 ans d'emprisonnement, la cour d'exécution française a décidé de libérer le prisonnier George Abdallah, mais le gouvernement américain a repris la décision, le 20 février 2025 la cour d'appel va rendre sa décision !
La photo du prisonnier George Abdallah dans sa cellule ; c'est la première fois que la caméra entre dans sa cellule accompagnée des députés français qui lui ont rendu visite aujourd'hui et la carte historique de la Palestine décore les murs odieux.
Source : message reçu le 15 février 07h