thème : Solidarité
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

samedi 27 janvier 2024 à 15h30

MOBILISATION au Centre Commercial LE MERIDIEN

Bonjour à toutes et tous,

Dans ce contexte d'exaspération du monde agricole, la Confédération paysanne des Hautes-Pyrénées, fidèle à ses valeurs et dévoué à la défense de l'agriculture paysanne et à ses travailleurs, appelle ses adhérent.es et soutiens à la rejoindre pour un rassemblement ce samedi 27/01 à partir de 15h30 au rond-point du Leclerc Méridien à Ibos, pour dire "NON AUX TRAITES DE LIBRE-ÉCHANGE", "DROIT REVENU POUR TOUS LES PAYSANS ET PAYSANNES" et "DES PRIX MINIMUM D'ENTRÉE POUR PROTÉGER LES REVENUS DES PAYSANS ET PAYSANNES !".

Pour plus de détails sur l'action :

Manuel Casado (secrétaire) 06 30 94 42 21

Voici quelques idées de slogans pour préparer vos pancartes :

  • Pour des paysannes et paysans nombreux et rémunérés !
  • Droit au revenu pour tous les paysan.nes
  • Avec la Confédération paysanne, rompre avec le libre-échange !
  • Le libre-échange délocalise, l'agriculture paysanne relocalise
  • Le libre-échange affame, l'agriculture paysanne nourrit !
  • Le libre-échange dérègle le climat, l'agriculture paysanne le régule !
  • Stop au libre-échange !
  • Des prix minimum d'entrée pour protéger le revenu des paysan.nes
  • Interdire les prix agricoles en-dessous de nos prix de revient !
  • Vite une loi sur le revenu paysan !
  • Pas de pays sans paysannes et paysans nombreux !
  • + de protection sociale pour les paysan.nes !
  • + de protection économique pour les paysan.nes !
  • + d'accompagnement économique pour la transition agroécologique !
  • Des retraites dignes pour les paysan.nes !
  • + d'installation, - d'agrandissement !
  • Installer plutôt que s'étaler
  • Répartir plutôt qu'agrandir

Communiqué de presse
Bagnères de Bigorre 25 janvier 2024

Les mobilisations d'agricultrices et agriculteurs en France et en Europe, sont le
symptôme d'une crise profonde de la rémunération et de la reconnaissance des
paysan.nes.

Les paysan.nes des Hautes-Pyrénées n'ont pas été épargnés par les difficultés ces
derniers mois, MHE, menace de fermeture de l'abattoir de Bagnères-de-Bigorre,
erreurs de calculs de cotisations de la MSA, mévente de miel, sans compter les
innombrables difficultés que rencontre les maraichèr.es , les arboriculteurs et d'autres
filières oubliées par la PAC et le ministère de l'agriculture.
La Confédération Paysanne 65 agit sur le terrain, encore et toujours, dans
l'accompagnement des paysan.nes en difficulté, en se mobilisant au sein du collectif de
sauvegarde de l'abottoir, pour la défense de nos filières impactées par une concurrence
insoutenable, mais également dans un travail au long cours pour l'installation, la
transmission des fermes ou l'accès au foncier.
Cette crise est la conséquence directe des politiques économiques ultralibérales menées
depuis plusieurs décennies par l'Etat et l'Union Européenne, en cogestion avec la
FNSEA au niveau national et le COPA-COGECA au niveau européen.
La Confédération paysanne souhaite que la colère dans nos campagnes soit enfin
entendue et suivie d'effets sur la question du revenu agricole.
Nous demandons solennellement au Président de la République Emmanuel Macron
deux mesures concrètes et immédiates :
l'arrêt définitif des négociations de l'accord de libre-échange UE-Mercosur, un-
moratoire sur tous les autres accords commerciaux en négociation et un réexamen de
tous les accords en vigueur, concernant la concurrence déloyale engendrée par cette
politique de libre-échange, y compris au sein de l'Union Européenne.
Une loi interdisant enfin l'achat de nos produits agricoles en-dessous de leur prix de-
revient. La loi espagnole sur les chaînes alimentaires est ainsi un exemple possible
d'instauration de prix planchers.
Alors que la grogne s'accentue sur les territoires, nous mettons en garde contre deux
mirages proposés aux agriculteurs.trices par le gouvernement et d'autres syndicats
agricoles, mirages qui servent à cacher les réelles causes de cette situation :
Le mirage d'une "suppression des normes" qui résoudrait tous les problèmes. La réelle-
problématique est notre revenu paysan, pas l'existence de normes. Supprimer des
normes s'inscrit dans la logique de compétitivité prônée par la FNSEA, celle-là même
qui sert par la suite à justifier la poursuite du libre-échange et la mise en concurrence
des paysan.nes du monde entier.
Le mirage d'un revenu complémentaire issu de la production d'énergies. La FNSEA-
négocie sans cesse pour récupérer des avantages sur les agrocarburants, la
méthanisation et l'agrivoltaïsme - bien plus rente foncière que complément de revenu.
La Coordination Rurale, elle, y voit sans vergogne une rente potentielle pour les
exploitants propriétaires, même si cela se fait au détriment de l'installation-
transmission. Nous, Confédération paysanne, nous refusons d'abandonner le combat
pour un revenu digne issu de notre activité agricole elle-même. Les effets pervers du
développement de ces énergies sur les terres agricoles sont innombrables.
En parallèle, l'extrême-droite instrumentalise les difficultés des agricultrices et
agriculteurs, en leur faisant croire à une solution protectionniste via un repli
nationaliste et excluant. Pourtant, l'Histoire nous l'a démontré à maintes reprises,
l'extrême-droite n'est pas du côté des travailleuses et travailleurs de la terre et de
l'avancée des droits sociaux. Encore récemment, la majorité du groupe parlementaire
d'extrême droite au Parlement Européen a voté favorablement l'accord de libre-
échange entre l'UE et la Nouvelle-Zélande.
Face à ce constat, la Confédération paysanne continuera à être mobilisée pour le
revenu paysan et la reconnaissance de notre métier, comme cela a été le cas sur les
MAEC, la bio, l'élevage plein-air ou sur les secteurs en difficulté comme l'apiculture,
l'élevage et les fruits et légumes.
Au regard de l'impasse actuelle et face à l'urgence sociale et écologique, continuons à
être force de propositions pour sortir de ce constat d'échec et réorienter durablement le
développement agricole pour des paysannes et paysans nombreux dans des
campagnes vivantes.
Pas de pays sans paysannes et paysans nombreux et rémunérés !

RELAYEZ L'INFORMATION AUTOUR DE VOUS !

Le Bureau de la Conf65

Source : message reçu le 26 janvier 21h